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13 octobre 2009 2 13 /10 /octobre /2009 23:00
 
 
un groupe de nomades a décidé, comme ils le font en général tous les trois mois  de changer de lieu de pâture; les 4 yourtes de la famille sont démontées et chargées sur des chariots.
Les enfants ont leur place dans le chariot; les moins riches continuent à utiliser les boeufs ou les yaks mais de plus en plus de nomades font appel à des transporteurs et des camions, de fabrication russe achetés d'occasion mais increvables.
 
 
une petite princesse trone sur son chariot.
Les yourtes présentent l'avantage d'être faciles à monter ou démonter, ce qui facilite le travail de ces nomades.
Il faut 2 à 3 heures pour monter une yourte.
Lorsque l'on croise un groupe de nomades entrain de s'installer, il est de tradition de s'arrêter et de leur donner un coup de main, toujours l'hospitalité chère à Ghengis Khan.
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22 septembre 2009 2 22 /09 /septembre /2009 23:09
 
Le climat mongol est rude, l'hiver dure près de huit mois, les nomades ont une vie très difficile. 

Pour se remonter le moral lorsque le froid est vif, que le thermomètre avoisine 25 degrés sous zéro, les éleveurs consomment diverses boissons plus ou moins alcoolisées
- la vodka vendue dans toutes les bonnes épiceries;
plusieurs variétés, la mongole, la bulgare ( la Bulgarie est le plus gros fournisseur de vins et d'alcools) et la soviétique, la plus chère; les prix varient de 1 à 4 euros le demi litre selon l'origine et la provenance.
- l'airak, du lait de vache ou de yak fermenté, 10 à 15 degrés   
- l'eau de vie de lait fermenté ou arigy (incolore) qui peut monter jusqu'à 40 degrés
 
la distillation est très artisanale selon le vieux principe de la cocotte minute.
 
 
 
 
Le lait fermenté est mis à chauffer et lorsqu'il commence à bouillir, la bassine est couverte puis la vapeur qui s'échappe est refroidie dans un seau d'eau froide selon le principe de la condensation; l'alcool est alors recueilli dans une bouteille.
Plus la cuisson est longue, plus le degré d'alcool sera élevé.
 
 
   
 
puis vient le moment de la dégustation; le maitre de maison offre à chacun des hôtes en commençant, respect oblige, par le plus ancien, une coupe de ce surprenant breuvage;
après chaque gorgée et avant de tendre le bol à l'hôte suivant, il le remplit à nouveau et ainsi de suite. 
195-accueil-chaleureux-dans-une-yourte--th---au-lait.jpg
 
Les offrandes se font toujours de la main droite en tenant délicatement le coude avec la main gauche et en s'inclinant légèrement en signe d'humilité. 
 
Un remède fort usité en Mongolie, l'eau de vie de lait avec sel rouge; souverain contre la dyarrée ou la tourista; difficile à mettre en oeuvre en France hélas.
 
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thé au lait prêt à être servi; à gauche, la bouse qui sert à alimenter le poele
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18 septembre 2009 5 18 /09 /septembre /2009 23:09
089-les-moulins----pri--re.jpg
 
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depuis que la Mongolie s'est libérée du joug soviétique, les gens ont repris le chemin des temples et des monastères; le bouddisme d'obédience tibétaine est en plein essor; jeunes et vieux font tourner les moulins à prière que l'on trouve devant tous les lieux de culte où moines et lamas sont revenus.
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15 septembre 2009 2 15 /09 /septembre /2009 23:00
 
 
 
 
des nomades mongols viennent d'arriver sur les lieux de leur nouveau campement
avant de monter la yourte, il faut racommoder la toile qui servira de toit , l'hiver s'annonce rude, la neige, abondante et lourde, le vent très violent, et la moindre petite déchirure risque d'avoir des conséquences terribles dans une région où le thermometre descent allègrement sous les  - 40 degrés dès la fin novembre.
Les femmes s'attèlent à la tâche, aiguilles et machine à coudre sont mises à rude épreuve.
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14 septembre 2009 1 14 /09 /septembre /2009 23:00
 
 
 
le plus grand et plus célèbre ovoo de Mongolie, un arbre
 
Un ovoo, c'est un cairn, un monticule de pierres sacrées, la maison des esprits.
Si l'on veut respecter les rites religieux pratiqués en Mongolie, il faut ramasser 3 pierres ( rien de plus simple pour tout voyageur de passage ), tourner 3 fois autour du cairn (le tas de pierre) dans le sens des aiguilles d'une montre; à chaque tour, il faut jeter une pierre sur le tas déjà formé.
Les mongols s'arrêtent devant tous les ovos qu'ils rencontrent sur leur route, qu'ils soient à pieds , à cheval ou en voiture. 
Le tissus qui flotte au vent, facilite l'envol des prières provenant des esprits.
Nous avons scupuleusement respecté coûtumes et traditions et notre voyage s'est bien déroulé, protégés par la grâce divine. 
 
 
 
 
le souzlik, un genre d'écureuil sans queue qui ne se déplace qu'au sol; celui-ci vivait avec sa famille dans le tas de pierre, nourri par les passants, très nombreux, cet ovoo se trouvant à la croisée de deux routes importantes.
On dit qu'il y a autant de souzliks que d'habitants en Mongolie malgré les loups, les vautours et autres prédateurs présents.

 
 
 
 
 
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13 septembre 2009 7 13 /09 /septembre /2009 23:00
 
 
le coin salon, de jolis meubles en bois décorés, un radio cassette des photos de famille, les bols et la théière sur la table basse, un miroir et des fleurs; un intérieur modeste mais classique.
Peu de meubles à cause des fréquents déménagements; tout doit tenir sur 2 ou 3 carioles tirées par un yak.
 
 
   le coin cuisine au centre de la yourte, un poêle alimenté avec de la bouse séchée
 
               la maîtresse de maison qui nous accueille; le thé au lait salé est prêt.
 
 
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3 août 2009 1 03 /08 /août /2009 23:00

Depuis plus de 3 000 ans, ces nomades des steppes se déplacent de 2 à fois par an à la recherche des meilleurs pâturages pour leurs bêtes, eux dont la principale activité, le seul moyen de subsistance est l'élevage.
Le déplacement se fait en général dans un rayon de 50 à 100 km.
Ils vivent dans une yourte aussi appelée ger, nom turc employé par les envahisseurs russes.
Toutes les yourtes, faites de bois et feutre, chaudes en hiver et froides en été, sont organisées sur le même modèle;

le montage d'une yourte débute toujours par la porte, l'orientation étant primordiale


tout le monde participe à la construction, les voisins, les gens de passage...
Après la porte, ce sont les murs qui sont montés, des croisillons en bois reliés entre eux par de la corde tressée.
Enfin vient le toit, des lattes en bois en arc de cercle à partir d'un anneau qui formera la cheminée pour lévacuation de la fumée du poèle à bouse ou à bois.


Lorsque le chassis est en place, on pose une couche de feutre  en poil de yak, une feuille de plastique pour imperméabiliser puis une grosse toile blanche pour protéger du vent .
Il faut entre 2 et 3 heures pour construire une yourte.


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9 avril 2009 4 09 /04 /avril /2009 23:22
 
les chameaux de Bactriane
 
La Mongolie est le 7 ème producteur mondial de chameaux; ces charmantes bêtes leur apportent laine, lait (très riche en éléments nutritifs notamment pour les enfants), viande (moins chère que la viande de yak qui est exportée vers la Russie), charcuterie (saucisse) et graisse pour la cuisine;
l'intérieur de la bosse où se trouve l'eau, 50 l par bosse contient de la graisse contrairement aux espèces africaines.
 
Mammifères herbivores, ces célèbres chameaux mongols, beaucoup plus petits que ceux que l'on trouve en Afrique, sont particulièrement bien adaptés au climat des régions semi désertiques du sud de la Mongolie; ils ont une laine très épaisse et servent encore d'animal de trait; ils peuvent en effet parcourir 40 km par j avec une charge de 250 kg. 
Et les propriétaires sont très fiers d'en faire admirer la beauté.
Ils vivent 35-40 ans.
Ils ont mauvais caractère comme leurs cousins lamas et ont tendance à cracher quand on les dérange pendant la digestion.
 
 
 
 
une bergère très originale rencontrée au bord d'un lac;
elle garde chèvres et moutons du haut de son chameau qui transporte aussi les bidons de lait après la traite.
Elle a déjeuné avec nous et nous a permis de faire un petit tour avec sa fière monture.
Il faut noter que ces chameaux, lorsqu'ils ne manquent pas d'eau ne remplissent qu'une seule bosse, à l'arrière, l'autre reste flasque et sert de poignée de maintient.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
saussice de cheval (une côte de cheval dans un boyau)  et deux morceaux de graisse de bosse de chameau dans une petite charcuterie de l'Altaï
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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19 mars 2009 4 19 /03 /mars /2009 00:09


la valeur n'attend pas le nombre des années; les mongols sont très friants de la viande de marmotte qu'ils cuisinent de façon originale; ils vident la bête, remplissent son ventre de pierres chauffées à blanc puis le recousent; la cuisson dure quelques heures .
Je n'ai pas eu l'occasion de goûter.
depuis quelques année, la marmotte est devenue espèce protégée; la chasse, de ce fait, est interdite mais il est difficile d'appliquer cette loi chez les nomades.
Les fusils ne sont pas de première jeunesse.
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18 mars 2009 3 18 /03 /mars /2009 00:39

en Mongolie, il fait très froid et le chauffage au bois ou à la bouse de yak peu efficace; les enfants sont emmaillottés comme chez nous il y a 50 ans et ils s'en portent très bien; il faut préciser que le médecin ne passe qu'une fois par mois et qu'un refroidissement peut avoir de graves conséquences.
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